PontDuGarrit

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  Bienvenue sur le blog de l'association du Pont Du Garrit 

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 L'association du « Pont du Garrit » (en occitan Pont del Garric : du chêne), créée le 25 avril 2012, œuvre pour la préservation et l'animation du Pont du Garrit, patrimoine de la fin du 19ème siècle, qui enjambe la rivière Dordogne entre les communes de Berbiguières et de Saint Cyprien, ainsi que son environnement.

 Son président est Mr Jean Bonnefon et son vice-président Mr Ronald Knoth.

Le siège social est à la Mairie de Berbiguières, Le Bourg, 24220.

e-mail: pontdugarrit@gmail.com 

Facebook: Pont du Garrit

 

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100 ans séparent ces deux photos : mars 1914 / avril 2014 

 

Actualité

 

 

Le 24 juin sera le jour anniversaire du passage de la division SS Bode à Saint Cyprien et des combats qui ont eu lieu sur le pont du Garrit.

 

Le stèle qui commémore cet évènement et rend hommage aux victimes de ce jour funeste, a été érigée à l’initiative de l’association du Pont du Garrit.

 

Ce 24 juin 2021, notre ami et vice-président de l’association Ronald Knoth déposera des fleurs à 11h au pied de la stèle au nom de notre association. 
 

 

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Communiqué santé et environnement

Une plante invasive pouvant créer de fortes allergies...

 

 

L'ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est une plante invasive dont le pollen, émis de fin juillet à octobre, est très allergisant pour l'homme. Quelques grains de pollen d'ambroisie par mètre cube d'air suffisent pour que des symptômes apparaissent chez les sujets sensibles en août-septembre : rhinite, conjonctivite, trachéite, toux et parfois urticaire ou eczéma. L'ambroisie colonise divers types de terrains : sols nus, bords de routes ou de cours d'eau, zones de cultures agricoles, terrains vacants, chantiers de construction, etc.

 

Un arrêté préfectoral relatif à la lutte contre les ambroisies et prescrivant leur destruction obligatoire a été pris le 22 mai 2018 pour le département de Dordogne : https://www.dordogne.gouv.fr/content/download/26053/187317/file/AP lutte contre les ambroisies.pdf

 

Pour information, nous avons créé une page Facebook « Actions contre l’Ambroisie en Nouvelle-Aquitaine », nous allons y mettre certaines actus au fur et à mesure de la saison. N’hésitez pas à la visiter et à communiquer dessus : https://www.facebook.com/ambroisie.nouvelleaquitaine

 

Comme indiqué dans l’article, les signalements d’ambroisie sont à effectuer via la plateforme de signalement nationale : https://www.signalement-ambroisie.fr/.

 

 

Contact

 

Gaëlle GUYOT

 

Coordinatrice départementale de la lutte contre l’ambroisie à feuilles d’armoise

 

 gaelle.guyot@fredon-na.fr

 

 

 

 

 

Lutte contre l’Ambroisie à feuilles d’armoise

 

en Nouvelle-Aquitaine

 

 

 

L’Ambroisie à feuilles d’armoise est une plante exotique envahissante originaire d’Amérique du Nord introduite en France en 1863 suite à un mélange accidentel avec des graines de trèfles. Elle est présente dans tous les départements de la Nouvelle-Aquitaine en particulier en Deux Sèvres, en Charente, en Dordogne et en Lot-et-Garonne avec un front de colonisation partant du Nord vers le Sud.

 

Comment la reconnaître ?

 

Cette herbacée présente un port buissonnant, dressé, pouvant atteindre 2 m de haut. Les feuilles (a) sont profondément découpées, vertes de chaque côté. Elles sont insérées par deux au même niveau et en face à face à la base de la tige. En remontant le long de la tige, elles s’insèrent à des niveaux différents. La tige (b) est velue, striée, verte à rougeâtre à partir de juillet et ramifiée. Les fleurs mâles (c) jaunes/vertes, sont disposées en grappe à l’extrémité de la tige, au-dessus des fleurs femelles plus discrètes. La germination intervient à partir d’avril. Elle est observable sous la forme de plantule (d) composée de deux feuilles embryonnaires appelées les « cotylédons », vertes en forme de cuillère, presque rondes et de deux vraies feuilles typiques découpées en 3 à 6 divisions : les folioles.

 

 

 

 Photo d'ambroisie

 

Évolution de l'ambroisie

 

 

 

Pourquoi lutter contre cette espèce ?

 

  • Impact sanitaire 

 

Le pollen de l’Ambroisie est très allergisant, 5 grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour entrainer une réaction allergique chez des personnes sensibilisées. Ces pollens sont produits   de la mi-août jusqu’à fin octobre avec un pic en septembre. Une exposition répétée provoque l’apparition des symptômes : rhinite, conjonctivite, trachéite, urticaire, eczéma et dans 50% des cas, apparition ou aggravation de l'asthme.

 

  • Impact économique

 

Les coûts de santé imputables à l’allergie aux pollens d’ambroisie représentent des sommes importantes. De plus, l’Ambroisie est une adventice, qui de par son cycle de vie, concurrence les cultures de printemps. La culture du tournesol, de la même famille botanique, est la plus touchée. Il en résulte une diminution des rendements et de la qualité des cultures ainsi qu’une contamination des lots de semences.

 

  • Impact environnemental

 

L’Ambroisie est une espèce pionnière, résistante à la sécheresse, qui se développe sur les surfaces mises à nu, perturbées (le plus souvent par les activités humaines), peu importe la nature du sol. Elle prolifère grâce aux milliers de graines qu’elle produit. Celles-ci peuvent se conserver 10 à 40 ans dans le sol. Peu compétitive, l’Ambroisie va surtout empêcher le développement de végétaux ayant un cycle biologique synchrone avec le sien comme certaines espèces cultivées. Elle se trouve dans ou à proximité des cultures, des friches, des chantiers, en bord des chemins, des axes routiers et ferroviaires et plus rarement sur les berges des cours d’eau.

 

  

 

Comment agir ?

 

Les actions de gestion de l’Ambroisie à mettre en place dépendent de la période d’intervention, du type de milieu, de la superficie de la zone envahie, des contraintes financières, règlementaires, humaines et matérielles.

 

  • Les actions préventives 

 

- Couvrir les sols nus ou perturbés par un couvert végétal, du paillis, des aménagements paysagers, un géotextile....

 

- Eviter d’importer et d’exporter de la terre provenant de sites contaminés.

 

- Utiliser des graines pour les oiseaux, pour les jachères fleuries ou pour les cultures seulement si leur origine est tracée.

 

- Tenir compte du cycle de l’Ambroisie dans le calendrier des travaux publics, de construction de bâtiments, agricoles, forestiers, etc., afin d’éviter les sols nus ou non couverts au printemps.

 

  • Les actions curatives

 

- L’arrachage manuel de la plante entière, racines comprises, est préconisé pour de petites surfaces infestées avant la floraison (soit avant mi-juillet). L’arrachage manuel après floraison est déconseillé à cause des risques d’allergie. De plus, l’apparition du pollen rend plus compliqué l’arrachage puisqu’il impose le port d’un masque en plus des gants. Cette méthode reste la plus efficace.

 

- La fauche ou la tonte sont des techniques rapides, intéressantes pour de grandes surfaces ou pour des linéaires. Si la population d’Ambroisie est majoritaire, une coupe à 2 à 5 cm sera réalisée. Dans le cas contraire, une coupe à 10 cm favorisera la concurrence des autres espèces présentes. Une première coupe est recommandée a minima avant la floraison des fleurs mâles et les émissions de pollen soit avant la mi-août. Si nécessaire, effectuer une seconde coupe au plus tard la première semaine de septembre avant la grenaison.

 

- L’utilisation de désherbants chimiques est à éviter. Ils détruisent le couvert végétal favorisant ainsi la croissance de l’Ambroisie. Ils sont une source de pollution et peuvent avoir un impact sur la santé. La répétition des traitements peut entrainer des résistances de l’Ambroisie aux herbicides les rendant inefficaces. Elle va s’adapter en modifiant son patrimoine génétique pour pouvoir les tolérer.

 

 

 

  • Les précautions générales

 

- Les personnes dont l’allergie à l’Ambroisie est avérée ne doivent pas participer aux actions de gestion.

 

 

 

- Protégez-vous en portant au minimum des gants lors de l’arrachage.

 

 

 

- Nettoyer les vêtements, les chaussures, le matériel et les engins utilisés à la fin de chaque opération de gestion.

 

 

 

- Jusqu’à mi-juillet, les déchets d’arrachage peuvent être compostés en l’absence de pollens et de semences (https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/ambroisie-info/espace-professionnels/article/que-faire-des-dechets). Après la grenaison, les déchets devront être laissés sur place. L’incinération n’est autorisée que sur dérogation.

 

 

 

- Au-delà de la mi-août, les interventions sont déconseillées car elles favoriseraient la dispersion du pollen et des graines.

 

 

 

Pour signaler la présence d’ambroisie :

 

http://www.signalement-ambroisie.fr/

 

 

 

Pour plus de renseignements :

 

 

 

FREDON Nouvelle-Aquitaine est financée par l'ARS Nouvelle-Aquitaine pour conseiller les communes dans le repérage et la lutte contre les ambroisies.

 

 

 

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Le point sur le Pont du Garrit au printemps 2021

 

Ce vendredi 07 mai 2021, Jean Bonnefon, Président de l’Association du Pont du Garrit, a fait un point avec les services du Conseil départemental de la Dordogne sur la situation  du pont au début du mois de mai 2021.

Sébastien de Mazerat, directeur général adjoint des services du département nous a indiqué les points suivants :

Le Conseil départemental confirme son attachement et son intérêt pour le Pont du Garrit aussi bien comme élément du patrimoine que comme partie intégrante du sentier de randonnée de la « boucle du Pont du Garrit ». Il a ainsi mandaté le bureau d’études SETEC, spécialisé dans les ouvrages d’art, pour qu’il étudie les conditions techniques permettant de rouvrir le pont aux piétons et aux cyclistes.

Par ailleurs le Département a voté au budget primitif 2021 une première provision pour financer ces futurs travaux complexes au vu des désordres à reprendre. Les premières conclusions des études conduisent à une démolition des trottoirs actuels, en porte-à-faux au-dessus de la Dordogne et présentant de nombreuses pathologies et points sensibles au niveau de la sécurité. De nouveaux garde-corps de part et d’autre de la chaussée seraient alors mis en place et la bande de roulement pourrait être reprise avec une amélioration de l’étanchéité du tablier. Les premiers retours ont cependant fait apparaitre une somme inadaptée pour les installations de chantier par rapport aux attentes de la collectivité. Le Département a donc demandé au bureau d’études Setec d’optimiser le poste « échafaudage » (poste important au vu des contraintes techniques et de la portance limitée des voutains du pont) en recherchant une solution permettant d’investir davantage de crédits dans les travaux de réparation à proprement parler. Cette optimisation est en cours de finalisation.

Le complément de financement, les démarches administratives, puis la consultation des entreprises pour la réalisation des travaux permettront vraisemblablement une réouverture à la circulation pour les modes doux avant l’été 2022.

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